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Antoine Dansereau est un jeune homme dont la seule et unique obsession est de conquérir les faveurs d'une dominatrice professionnelle du nom d'Adèle Eleison

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Description

Martin Gagnon est de ceux qui aiment perturber le lectorat. Un auteur très Vertiges !

Antoine Dansereau est un jeune homme dont la seule et unique obsession est de conquérir les faveurs d'une dominatrice professionnelle du nom d'Adèle Eleison. Il consent donc à se départir de toute forme de liberté à seule fin de devenir son esclave le plus docile et le plus accompli. Mais l'apprentissage de cette servitude intensive se heurte à un obstacle majeur : Antoine n'est pas seul à revendiquer le titre du plus soumis des esclaves qui gravitent dans le champ d'Adèle. Son principal adversaire, Jacomo Gurreri, lui dispute farouchement ce privilège, et la rivalité meurtrière qui oppose les deux hommes va donc contraindre leur dominatrice à ordonner la tenue d'un tournoi au cours duquel les rivaux seront soumis à une série d'épreuves pour le moins insolites. L'objectif est de déterminer lequel de ces deux esclaves lui est le plus soumis. Le défi est de taille pour Antoine, et l'enjeu déterminant : s'il gagne, il se verra conférer le droit d'appartenir à sa maîtresse en parfaite exclusivité; dans le cas contraire, il devra se résigner à ne plus jamais la revoir. Mais voilà que la quête d'Antoine se solde par une découverte troublante qui l'amène à discerner derrière l'écran inhumain de sa maîtresse une faille d'une profondeur insoupçonnée…

Avec un style littéraire fortement teinté par une jolie langue québécoise, ce roman saura distraire, séduire, exciter, tout en faisant sourire.

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Caractéristiques
F
EAN
9782915635737
ISBN
Pages
192 pages
Version
Livre papier

Auteur(s)

Martin GAGNON est Québécois d'origine et vit à Montréal où il enseigne la philosophie. Auteur d'un premier roman publié en 2000 (Les Effets pervers, Lanctôt éditeur), il n'a jamais caché sa préférence pour une littérature de tendance carnivore. Pour le reste, il passe le plus clair de son temps à errer dans les terrains vagues et les églises désaffectées en murmurant de façon compulsive l'ouverture de Madame Edwarda: «Au coin d'une rue, l'angoisse, une angoisse sale et grisante, me décomposa (peut-être d'avoir vu deux filles furtives dans l'escalier d'un lavabo)».

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