Vantée comme la plus charnelle des sagas médiévales, Orgies Barbares l’est assurément. Cette cinquième saison offre même plus que ce qu’Erich Hartmann, diplômé des Beaux-Arts de l’université de Barcelone, croque en quatrième de couverture: trois beautés, aptes à faire ressortir la nature animale du plus lettré des hommes, pour le prix de deux. Dans “La Meilleure Récompense”, les meilleurs guerriers du clan des loups gris reçoivent, sabres au clair, leur récompense de Zoïa qui, en fine stratège, se fait enfoncer l’arrière. Qui contrôle la queue du tigre contrôle ses griffes et ses crocs! Puis, dans “Vieilles Connaissances”, le démon Unghol, vu et lu dans Orgies Barbares T.01, prend possession du corps puissamment équipé d’un troll de pierre pour violenter l’inquisitrice Yevlyn. La drôlesse, désinhibée, n’aura d’autre choix que de quémander un bain de siège et d’aller à con-fesse à son retour au monastère. Enfin, dans “Double Plaisir”, la voleuse vicieuse au teint halé du sceptre d’Iskander affronte son moi inversé et donne au gardien templier un spectacle qu’il n’oubliera jamais. Les épisodes sur l’art de détourner l’attention, du génie de la lampe polisson, et du malandrin soumis à la question, restent eux aussi fidèles au concept de la punition par le rond.

LIRE LA CHRONIQUE EN LIGNE